
Synopsis copier-coller
Etats-Unis. 12 hommes, au cours de la délibération d’un procès, ont la responsabilité de juger un jeune homme accusé de parricide. Si pour 11 d’entre eux sa culpabilité est évidente, un juré va émettre des doutes. Or il faut l’unanimité pour prononcer un verdict. Une vie est entre leurs mains. C’est l’acquittement ou la chaise électrique.
Alors ?
Messieurs et Messieurs, chaussez confortablement vos lunettes sur votre nez afin d'élucider un mystère. Ils sont douze, un président et 11 jurés. Le procès est terminé, il faut désormais délibérer. C'est "une chance que ce soit un meurtre" dit l'un. L'autre peste car il a un match de baseball, ce soir. Onze votent à mains levées la culpabilité d'un gamin de 16 ans accusé de parricide. Un seul homme a un doute et refuse de s'aligner. L'absence d'unanimité implique de convaincre le réfractaire pour envoyer le prévenu sur la chaise électrique. La parole est libre, dit-on. Pour lancer le débat, la règle est claire : tous doivent dire en quoi le prévenu serait coupable. D'ailleurs, la charge de la preuve incombe à l'accusation, comme le prévoit la Constitution américaine. Les hommes en costumes, et cravates moches, vont-ils retourner leur veste ? Suite au vote à mains levées, le bulletin secret révèle que les premières certitudes sont ébranlées. Dans ce huit clos d'une heure vingt, on ressent immédiatement l'effet de masse et la pression sociale. Néanmoins, ce temps trop bref ne suffit pas à faire éprouver la lourdeur du procès et la charge de la décision à prendre collectivement. Les comédiens sont unanimement excellents dans leur rôle. Aucun ne capte exclusivement la lumière, ils ont tous leur place. C'est un beau moment collectif, fait de retournements en série.
La petite phrase
"Qu'est ce qu'une nuit, quand un enfant va peut-être mourir ?"
